Pieds-qui-trépignent, Estomac-qui-gronde et Tête-qui-dévisse: point d’Erinyes slaves ici, mais un état récurrent et heureusement traitable.
Pour la tête: de l’action, des stylos, une perspective d’évasion.
Pour les pieds: arpenter des contrées fantasmées, Petr Lovigin comme mise en bouche puis Sergueï Prokoudine-Gorski (qui photographia en 1909 ces trois jeunes paysannes) en plat de résistance.
Pour l’estomac, des crêpes au sarrasin.
Pour environ 7 crêpes (un repas pour deux): 350g d’eau, 175g de farine de sarrasin, 1 oeuf, une demi cc de sel, de quoi graisser la poêle (beurre, huile ou ghee selon vos croyances)
Mélanger l’oeuf, le sel et la farine. Ajouter peu à peu l’eau pour obtenir une pâte lisse et sans grumeaux. Laisser reposer pendant quatre heures au frais, ou pendant 5mn à température ambiante puis cuire comme des crêpes (quel insulte au lecteur c’eût été que d’expliquer ce procédé).
La recette vient de là. Elle est française, j’espère n’avoir pas accouché d’un ligre culinaire.