Vraie tour(bière) 


Une « vraie tour » à Bad Wurzach

Chose vraie 1, les pieds: en les faisant arpenter les sentiers et pontons de la réserve naturelle du Wurzacher Ried (tourbière ombrotrophe) et en les délassant dans le bain Kneipp au coin sud-est du Riedsee.

Chose vraie 2, le corps: en le plongeant dans les eaux du feelMOOR Therme et en le faisant suer au sauna (ou dans un bain de boue).

Chose vraie 3, la bouche: en y enfournant Flammkücke et Wurstsalat dans le bistrot des thermes puis des glaces au Bar gelateria Eiscafé Aldo (Parkstrasse 2) au bord de la rivière.

Treppen der Stadt, épisode 10: Grünbergtreppe


Grünbergtreppe

420 marches entre Rosenbergstrasse et Höhenweg

à voir: après avoir monté 333 marches, de jolies maisons Jugendstil (Stauffacherstrasse 2, 4 et 6) et une petite cabane en bois où l’on verrait bien Baba Yaga vendre des sucreries aux pensionnaires de l’Institut Rosenberg tout proche

à faire: pour peu qu’on ait pensé à prendre une balle, jouer au baby-foot dans la cour de la Sprachheilschule (Höhenweg); pour un petit air de Lombard Street et pour les genoux sensibles, redescendre par les Nussbaum-, Zwingli-, Melchtal-, Tell- et Greifenstrasse qui serpentent juste à côté


Pour les amateurs de géocaching: le multi-cache « Stägestadt » commence ici

Une photo des maisons de la Stauffacherstrasse sous la neige dans cet article, et quelques unes de la cabane en bois ici

Filitheyo: la sieste


Des poissons en veux-tu en voilà, ça fatigue son photographe… et puisqu’en guise d’affection tropicale, j’ai attrapé la fièvre des vers, voici un exemplaire de poésie à pieds diminuants (7-7-6-6-5-5-4-4-3-3-2-2-1):

De l’est volent des nuages,
Le temps est lourd, à l’orage.
Sous le dais de draps clairs,
Il dort paisiblement.
Et moi je dessine;
Du bout de ma mine,
Je mets en traits
Ce qu’on voyait
Ce matin,
En chemin
Par vaux,
Sous l’eau
Bleue.



Y a-t-il un nom pour les augmentations et diminutions de pieds en poésie ? Est-ce de la poésie graphique ? De la poésie visuelle ?
L’occasion de relire Les Djinns de Victor Hugo, ici par exemple.