La découverte du Garagaï de Cagoloup grâce à une géocache.
5 jours de vacances, l’occasion d’étrenner ma Skeching Tin: un dessin par jour, en 20mn et 3 couleurs
La découverte du Garagaï de Cagoloup grâce à une géocache.
5 jours de vacances, l’occasion d’étrenner ma Skeching Tin: un dessin par jour, en 20mn et 3 couleurs
Associations d’idées à première vue improbables (ou le point commun entre Josef et James)
…………………………………………………………………In mijn poep
Finalement, l’idée de fusionner un Zaunerstollen et un Daifuku n’est pas plus absurde (et fort goûteuse)… d’autant plus que le Josef actuel, patron de la confiserie Zauner, enseigne au « Japan Cake und Confiserie college » !
recette pour 8 daifuku (80g de farine de riz gluant, 70g de sucre glace, 120ml d’eau, de la fécule) au coeur autrichien (20g d’oublies (plus faciles à trouver sous leur nom allemand d’Oblaten), 10g de poudre de cacao, 80g de purée de noisettes, 30g de sucre)
Mixer les oublies pour les réduire en petits morceaux, voire en poudre, puis ajouter le reste des ingrédients du coeur et mixer juste à consistance homogène. Façonner huit boules.
Dans une petite casserole mélanger la farine de riz gluant, le sucre glace et l’eau. Faire cuire à feu doux en remuant jusqu’à ce que la texture devienne élastique et se détache des bords. Verser la pâte sur un plan de travail féculé et laisser refroidir quelques minutes. Diviser en huit morceaux de taille égale.
Dans des mains bien féculées (ce mot me met mal à l’aise), aplatir un morceau de pâte, y déposer un coeur autrichien et refermer le mochi (même marche à suivre que pour les ichigo daifuku).
recette de pâte à mochi parfaite tirée du livre Mochi Mochis de Mathilda Motte
Arrivée à un certain âge (et à un âge certain), l’attrait des nuits passées dehors pour économiser le prix d’une chambre s’estompe. Un appartement sous les toits avec vue, piano et cheminée a bien des avantages.
Dans le film Super Size Me, le réalisateur/cobaye/héros/martyr tente de s’en tenir à la moyenne américaine et de ne pas dépasser les 5000 pas par jour: environ 3500m, donc (pour un calcul personnalisé, c’est par là). Je relève le defi à Vilnius !
Une journée, trois repas et autant d’aller-retours, pour flemmards ou grisonnants:
500m
Déjeuner au Sviezios Bandeles
500m
Un peu de piano (se remettre dans le bain avec une méthode lituanienne)
500m
Dinner (ou goûter, si le déjeuner était tardif) au Skonis ir kvapas
500m
Lire au coin du feu, Vilnius. Wilno. Vilna. Three Short Stories de Kristina Sabaliauskaite
550m
Souper à l’Alaus Biblioteka (et découvrir le travail de l’illustratrice Ugne Akstinaite)
550m
Ajoutons à cela les escaliers (la vue sur la vieille ville depuis nos fenêtres se mérite) et un petit saut (au sens propre) pour trouver une géocache en chemin, le compte est bon !
Sviezios Bandeles, Traku gatve 7
Skonis ir kvapas, Traku gatve 8
Alaus Biblioteka, Traku gatve 4
Un après-midi à Bregenz, où Peter Zumthor investit le Kunsthaus, cette fois-ci de l’intérieur. Le deuxième étage est une immense bibliothèque et je choisis au hasard un livre parmi les 40’ooo présents. Les sens probablement déréglés par d’anciennes lectures, mon choix se porte sur un dos rayé: petit échantillon de littérature érotique autrichienne paru en 1908, à ne pas mettre entre toutes les mains et surtout pas celles du petit Hans, déjà bien assez troublé comme ça. Yeux innocents passez votre chemin, en voici un avant-goût (en allemand, et tant pis pour ceux qui snobaient Hans et Lieselotte):
Das beichtende Mädchen.
Ein Mädchen beichtet dem Pfarrer und erzählt, daß es einen Liebhaber habe. Der Pfarrer sagt ihr in gütigen Worten, sie solle ihn lassen und das Mädchen antwortet, daß ohnehin kein Tag vergehe, an dem sie ihn nicht lasse. Bei dieser Äußerung wird der Herr Pfarrer, dessen keusche Ohren nicht gewöhnt sind, solches zu hören, schamrot; er wehrt mit den Händen ab und spricht verwirrt: « O, nicht so, nicht so! Abbrechen! » -« Wie? » versetzt erstaunt das Mädchen, « abbrechen soll ich ihn? Ach, Hochwürden, der ist so steif, daß ich ihn nicht einmal biegen, viel weniger brechen kann! »
Un peu d’air frais pour me remettre de tant d’émotions: Maurachgasse (je n’ose céder au pêché une deuxième fois et longe cette échoppe les yeux baisés), la jolie montée du Stadtsteig pour déboucher dans la Ville haute. Redescendre par la Meissnerstiege et rejoindre la Kirchstrasse. Un poster de Michael Jordan au mur me fait pousser la porte du café BAHI.
« Les repas étaient simples et excellents, et la salle à manger et le bar tout en boiseries étaient bien chauffés et accueillants », écrivait Hemingway qui passait ses hivers non loin de là. C’est exactement ce que je ressens attablée avec un thé et un brownie
Je passerai ensuite devant ce monument sans le voir (57cm d’inattention), trop occupée à écouter les merles pour la première fois de l’année.
Signe de l’âge et/ou de raffinement, en 2018 je présente mes voeux par écrit.
Exaltation de l’année nouvelle, comme à l’instant de poser le pied sur un carrelage panossé de frais…
Plaisir, également, de tamponner à tout-va, de sortir mes plus beaux timbres et de déclarer ma flamme au facteur.
Comme les tsars il y a cent ans, ressentant une irrépressible envie de nous mettre au vert, nous fuyons l’agitation de la ville: direction le sud-ouest et le quartier d’Ekaterinhof.
Comment transmettre en à peine quatre jours le goût de cette ville, ces impressions infusées (ou distillées ?! Règle d’or: jamais de vodka sans thé) lentement au cours d’une année ? C’est peut-être dans ce quartier sans prétentions touristiques que je m’en suis le mieux sortie. Voici les ingrédients d’une soupe pétersbourgeoise, où se mêlent des parfums du temps des tsars, des communistes et de ceux qui les ont remplacé…
Amasser d’abord un certain nombre d’images: un parc, une rivière, des étangs, des cygnes à qui jeter des miettes de boubliks, une scène délabrée, une rotonde romantique, un monument à la gloire de martyres oubliés. S’y promener ou à défaut d’y être, regarder ces jolies photos.
Aller ensuite manger des chachlyks fantastiques (festin plus riche que la rime) au Yekateringof (Екатерингоф); s’enthousiasmer pour un nouveau mot donc nouveau mors à découvrir (ou non: « désolé, on n’en a pas aujourd’hui. »).
Rejoindre au bout de la rue la place Stachek (площадь Стачек) et admirer l’Arc de triomphe de Narva (Нарвские Триумфальные Ворота): ahhh, l’époque délicieuse ou au lieu d’envoyer des tweets décervelés tout azimuts, on pastichait des monuments…
Puis par un hasard de l’amour des noms et des chiffres, nous nous retrouvons dans le bus 66 pour l’île Kanonierski (Канонерский остров), qui sur la carte avait l’air charmante. A réserver aux amateurs de gros bâteaux, d’ouvrages urbains et d’atmosphères du bout du monde. Et pour pouvoir dire, comme des stars: « L’été passé, à la plage, à Saint Pétersbourg… ».
De jolies photos de l’île Kanonierski ici et là.
-Chériiiiie !!? Il n’y a plus de papier… ! -Désolée, le papier est au Panama…
Paradise Papers, thème du dernier Drink and Draw
Un jour, un dessin, en suivant la liste officielle pour 2017 d’Inktober.
Mes règles à moi, c’était de trouver pour chaque mot une illustration dans la pièce où je me trouve, puis de le représenter en 20 minutes maximum avec deux stylos (lui et lui) sur un format A7.
Je me suis permis une petite dérogation le 24, en cherchant une photo sur internet… pas vu, pas pris !
Croisement de Sisyphe et d’un hamster dans sa roue, un porcelet de l’OLMA: condamné à courir, année après année, pour notre plus grand bonheur…
OLMA (ça leur ferait mal au seins de proposer leur site internet dans les autres langues nationales ?! Je ne le propose pas en lien, na…), thème du dernier Drink and Draw