« Éveil au seuil d’une fontaine
Ô ! spacieux loisir!
Fontaine intacte
Devant moi déroulée
À l’heure
Où quittant du sommeil
La pénétrante nuit
Dense forêt
Des songes inattendus
Je reprends mes yeux ouverts et lucides
Mes actes coutumiers et sans surprises
Premiers reflets en l’eau vierge du matin.
La nuit a tout effacé mes anciennes traces.
Sur l’eau égale
S’étend
La surface plane
Pure à perte de vue
D’une eau inconnue.
Et je sens dans mes doigts
À la racine de mon poignet
Dans tout le bras
Jusqu’à l’attache de l’épaule
Sourdre un geste
Qui se crée
Et dont j’ignore encore
L’enchantement profond. »
Un chalet, c’est derrière les arbres les voix d’amis chers,
Les quartes des bruants, le chant des ouaouarons,
Et la ritournelle d’un petit garçon.
À peine avions-nous échappé au « divorce boat », le kayak à deux places, voilà que le chant du bruant allait donner lieu à des discussions sur le rythme… il y avait une raison à cela, c’est la faute à la mode (et aux femelles, comme d’hab).
Article plus complet (en anglais) sur cette mode musicale chez les white-throated sparrows.
Quelques infos sur le Parc national du Mont-Tremblant