2023


Que dessiner pour saluer 2023: du drôle ? du sérieux ? du futile ? du politique ?
Exercice d’équilibriste: puisse le lapin (d’eau) traverser l’année sans chuter (contrairement à d’autres) !

L’oiseau, les étoiles et les couleurs sont un clin d’oeil à Polynésie, le ciel de Matisse: quand à savoir si la ressemblance de mes voeux avec ceux de Jacques Chirac en 2000 flatte mon coeur de quasi quadra… c’est non (même s’il avait le swag).


Une vidéo où l’on parle également de lapin: finalement, on a un point commun, Jacques et moi. Et même deux, avec le cidre.

Menthe à l’ea.o.ud

Premier jour des vacances, levée before eight pour déposer cette recette de chocolats à la menthe.

Une semaine que je tente en vain de trouver le chaînon manquant entre un oud et un after eight: j’espérais m’en sortir avec six degrés de séparation, je me suis finalement perdue entre croisements de menthe et champs infinis de maqâms


pour 30 pralines: 175 g de chocolat noir, 60 g d’huile de coco neutre, 60 g de purée d’amandes, 30 g de sirop d’agave, 18-24 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée

Par temps chaud, mettre l’huile de coco au frigo pour qu’elle soit molle et non liquide. Mélanger ensuite huile de coco, purée d’amandes, sirop d’agave et menthe. La farce est prête: la garder au frais, pour qu’elle garde une consistance de pâte à tartiner. Pour le reste, suivre la même procédure que d’habitude.


Recette adaptée du livre Chocolat végétal de Clémence Catz.

Pour bien commencer les vacances: une histoire de poissons et une mélodie pour l’été.

Musiciens croqués pendant le concert du projet Solos & Sights: merci pour la musique et la ballade !

Hui ouille ouille


Que manger un week-end de canicule, à part de la pastèque ? Dans une tentative de combattre le mal par le mal, voici ma recette qui brûle préférée: les delicious pieces au cumin et au piment.

Cette spécialité de la province chinoise du Shaanxi se cuisine habituellement à base d’agneau, mais se prête fort bien aux substituts de poulet.
L’un des plaisirs de ce plat est sa préparation toute simple: une fois les ingrédients coupés et répartis dans trois bols, la cuisson se fait en moins de 10 minutes.
Un grand bol, un bol moyen et un petit bol… dans cette recette on attendra les trois ours en vain.


pour quatre portions: 360 g de substitut de poulet, 2 cc de fécule, 3 cc huile (et un peu plus pour la cuisson), 1 oignon nouveau, 1 gousse d’aïl, 1 pouce de gingembre, 1,5 cs (!) de cumin en poudre, 1 cc de sel, 1/2 cc (ou plus si affinités) de piment moulu (ou poivre de Cayenne), 1 poivron vert (ou rouge), 1 oignon rouge

Dans un saladier, mélanger le « poulet », la fécule et 3 cc d’huile. Émincer l’oignon vert, l’ail et le gingembre et réserver dans un bol de taille moyenne (1). Mélanger cumin, sel et piment dans un petit bol (2). Couper en fines lamelles le poivron et l’oignon rouge, les disposer dans un grand bol (3).

Faire chauffer une poêle à feu moyen-vif, faire revenir le contenu du bol 1 pendant une minute. Ajouter le « poulet », poursuivre la cuisson pendant 5 mn. Saupoudrer le contenu du bol 2, bien mélanger (attention, ça fait tousser) et couper le feu. Ajouter le contenu du bol 3, mélanger et servir avec un bol de riz et/ou de la salade concombre et tomates pour calmer le feu !


Recette trouvée sur ce blog et légèrement adaptée.


Illustration d’après une photo du quartier musulman de Xian, plus précisément de la rue Hui Min: en référence aux Hui (d’où le titre… point de gros mots ici).

Framboises de la discorde

Ce gâteau est devenu un incontournable: mais que faire quand les avocats ne sont plus de saisons ? Adios cojones (ceux qui ont suivi savent), hello titties: l’histoire mêlant framboises et seins est à lire ici.

En suivant la piste d’Ida et de sa montagne crètoise, je me suis retrouvée sur son homonyme turc, elle aussi théâtre d’une histoire de fruit. L’heure n’est pas encore venue de m’atteler à une version à base de pomme, mais j’en ai profité pour lire l’histoire de la pauvre Oenone.


Pour un moule à charnière de 23 cm de diamètre

Fond: 35 g d’huile de coco, 150 g de dattes Medjool (7 dattes), 100 g d’amandes et noix au choix, 30 g de poudre de cacao non-sucré, 25 g de noix de coco râpée, 5 gouttes d’h.e. de vanille, une pincée de sel

Crème: 400 g de tofu soyeux, 200 g de framboises (surgelées ou fraîches), 90 g d’huile de coco, 90 g de miel, 5 gouttes d’h.e. de vanille, 90 g de lait, 1 cc d’agar-agar

Glaçage (facultatif): 200 g de framboises, 100 g d’eau, 1/2 cc d’agar-agar

On commence par le fond. Faire fondre l’huile de coco (35 g). Réduire les amandes/noix en poudre, ajouter dattes (dénoyautées), cacao, noix de coco, vanille, sel et huile de coco. Mixer, puis tapisser le fond du moule avec cette masse (pas besoin de chemiser). Réserver au frigo.

On passe à la crème. Faire fondre l’huile de coco (90 g). Mixer le tofu, les framboises (200 g), le miel, l’huile de coco et la vanille. Dans une petite casserole mélanger le lait et l’agar-agar, porter à ébullition, laisser frémir une minute puis ajouter au mélange tofu-framboises. Mixer puis verser sur le fond du gâteau.

Si glaçage il y a: mixer les framboises (200 g ), l’eau et l’agar-agar, laisser frémir une minute, verser sur le gâteau.

Laisser prendre au frigo pour 12 heures au minimum.


illustration d’après une sculpture d’Harriet Hosmer

Le gâteau rend un peu de jus (les seins d’Ida qui saignent ?): cela n’altère en rien le goût ni la tenue, mais attention tout de même en sortant le plat du frigo.

Avocats du diable

Que dessiner pour rendre hommage à ce gâteau cru à l’avocat et au citron vert ? Un nuancier de verts pour faire honneur à sa belle couleur ? Il y a déjà bien assez de monde chez Ripolin et trop de choix par ici: j’hésite entre vert amande et vert prairie. Dessiner un calendrier des saisons de l’avocat ?

Finalement, pour contrebalancer les images de ces fruits testiculaires, je recycle quelques paires de seins croqués pendant une session de modèle vivant du Paon.


Pour un moule à charnière de 23 cm de diamètre

Fond: 35 g d’huile de coco, 150 g de dattes Medjool (7 dattes), 100 g d’amandes et noix au choix, 30 g de poudre de cacao non-sucré, 25 g de noix de coco râpée, 5 gouttes d’h.e. de vanille, une pincée de poudre de (perlimpinpin) sel

Crème: 560 g de chair d’avocat (4 avocats environ), 175 g de jus de citron vert (3 pièces), 90 g d’huile de coco, 125 g de miel (ou de sirop d’agave), 5 gouttes d’h.e. de vanille, 1/2 cc d’agar-agar

On commence par le fond. Faire fondre l’huile de coco (35 g). Réduire les amandes/noix en poudre, ajouter dattes (dénoyautées), cacao, noix de coco, vanille, sel et huile de coco. Mixer, puis tapisser le fond du moule avec cette masse (pas besoin de chemiser). Réserver au frigo.

Pour la crème, presser les citrons verts. Faire fondre l’huile de coco (90 g). Mixer la chair des avocats, 85 g de jus de citron, le miel, l’huile de coco et la vanille. Dans une petite casserole mélanger 90 g de jus de citron et l’agar-agar, porter à ébullition, laisser frémir une minute puis ajouter au mélange d’avocats. Mixer puis verser sur le fond du gâteau. Laisser prendre au frigo pour 12 heures au minimum.


Dziekuje Gosia pour la recette !

Ecole de la rue

suite des cours, même école, même professeure, même médium, cette fois-ci sur le portrait en couleur:

« Choix du cadrage »

« Geste/trame: suit la forme du visage »

« Parties restantes à l’état d’esquisse: pas tout avec la même intensité »


Chic personne, cette Agnès, d’illustrer la couverture d’un bon livre !

En parlant de bons livres et pour l’inspiration, une autre crack du crayon: Julie Delporte

Ecole buissonnière

A l’école du Paon, les bons conseils d’Agnès Decourchelle pour un paysage monochrome aux crayons de couleur:

« Plisser les yeux pour mieux voir les contrastes »

« Le sens du crayon accompagne la forme de ce que vous observez, arbres, herbes… »

« Sauter d’un bout à l’autre de la page pour éviter l’effet scanner »

« Premier plan: fort et détaillé »


Chouzy-sur-Cisse, d’après une photo de Thibaut Cuisset (déjà vu ici)

2022

Profitons de cette année à brelan… la prochaine est dans 89 ans !


Premier brelan de vendredis:

vendredi 31.12: promenade sur les collines, feu en lisière de forêt et visite d’un chat noir, arrivé ni par la gauche ni par la droite, mais sorti d’entre mes jambes (non-évenement)

vendredi 7.01: excursion de notre héros aux urgences

vendredi 14.01: retour du héros, fin officielle de ma quarantaine mais toujours positive


Trois singes, sages peut-être, mais surtout optimistes et solidaires, et une créature mi-tigre mi-tanuki

Bien assis ? C’est parti pour 2022 (accrochez-vous, ça risque de secouer) !

Bonet brun

Pour reprendre des forces après une marche dans les collines surplombants le lac Majeur, rien de mieux qu’un dessert piémontais, le bonet: un flan qui se serait acoquiné avec du chocolat et quelques amaretti. À préparer la veille !


Pour un petit moule à cake: 500 g de lait, 4 oeufs, 50 g de sucre de bouleau, 35 g de chocolat noir, 10 petits amaretti, 2 cs bombées de cacao non-sucré, 2 cs d’amaretto (ou de rhum), 1 cs de café fort, un peu de sirop d’érable

Faire fondre à feu doux le chocolat dans le lait, ajouter le cacao, l’amaretto, le café ainsi que les amaretti émiettés. Préchauffer le four à 170° (chaleur tournante). Napper le fond du moule avec le sirop d’érable. Préparer un large plat pour le bain-marie: placer le moule au milieu et remplir aux 2/3 le plat (pas le moule !) d’eau chaude. Battre les oeufs et le sucre, ajouter le mélange au lait tiédi, bien mélanger. Verser dans le moule et enfourner pour 30 minutes.
Le flan doit être pris sur les côtés et encore flottant au milieu. Mettre au frais jusqu’au lendemain.
Démouler le flan puis servir en tranches pas trop fines (pour qu’elles se tiennent bien… ou quand la physique des matériaux se met au service de la gourmandise).


Recette adaptée d’après celle du blog Un déjeuner de soleil.

Dessinées à la va-vite depuis le bateau entre Cannobio et Cannero, ce dessin est aussi un clin d’oeil au livre qui me fait ces temps rêver d’Italie, La légende des montagnes qui naviguent de Paolo Rumiz.