Tant de poissons à Angaga… si en 2016 et en 2017 chacun avait encore droit à son propre espace, cette année, abondance oblige, ils forment un jeu des 7 familles.
Voici la première, celle qui rassemble par défaut les poissons sans chichis qui vaquent à leur affaires le long du récif: les Normalos.
Poisson-papillon pyramide noire, oimathi bibee, 15 cm
Après la ville et le parc d’attraction, retour aux basiques: de la farine (sous toutes ses formes) et de l’eau (fraîche).
Départ de la gare de Levanto, direction le bord de mer. On serait bien les derniers à se réjouir de la disparition d’une ligne de train, mais ici c’est un mal pour un bien: balade agréable et au frais jusqu’à Bonassola. Passage obligé par la Forneria Bianchetto (farinata, tartes, amaretti…) et promenade digestive jusqu’à la Punta della Madonna. Et pour celle dont le coeur palpite devant tout ce bleu, petite crique à l’ouest de la plage de Bonassola.
Bonace, bonasse ou bonnasse ? À ne pas confondre, même si, chez Huysmans, la première est charnelle.
Forneria Bianchetto, Via Gino Daneri, 66, 19011 Bonassola SP, Italie
Pour une journée pépère: arriver à Vernazza en train, marcher jusqu’à Corniglia. Acheter un pic-nic à l’épicerie A. Butiega, le manger loin des foules, si possible. Descendre les escaliers qui mènent à la gare, continuer vers Manarola et Riomaggiore en train (ou à pied si les sentiers sont ouverts).
Quelques impressions en forme de haiku acrostiche, pour mémoriser le nom des cinq villages qui forment les Cinque Terre:
MONTées et descentes
VERts et bleus
COhue et queues
MAlgré la beauté des lieux
RIons et fuyons
A Butiega, Via Fieschi, 142, 19018 Corniglia SP, Italie
Commençons près du port, pour prendre le pouls de la ville à ses chevilles: un café au De Terminal (juste un café…) avec vue sur bâteaux, mouettes et vieux loups de mer.
Laissons certains organes cachés sous les palmes et les feuilles des jardins publics et remontons la Via del Prione, colonne vertébrale du centre. L’estomac est à deux pas, sur la Piazza Cavour où se trouve le marché couvert.
Le (coup de) coeur, ce sont les différents escaliers montant en direction du château, et tout particulièrement le scalinata cernaia.
En haut des marches, la tête de La Spezia: nez humant le parfum des mimosas, yeux admirant la vue depuis la terrasse du Castello San Giorgio, les lèvres sur une tasse de cioccolata calda au Orto Bar Il Poggio.
Quand on n’a pas de cervelle, on a des jambes (et faim): après deux aller-retours au pas de course entre la maison et le Jardin des Clarisses, se remettre de ses émotions à la Pasticceria Fiorini.
En parlant d’escaliers, savez-vous ce que signifie avoir l’esprit d’escalier ?
Il Poggio Orto-Bar, Scalinata S. Giorgio, 5, 19121 La Spezia SP, Italie
Pasticceria Fiorini, Piazza Giuseppe Verdi, 25, 19124 La Spezia SP, Italie
Se promener: le long du Lindenthaler Kanal, dans la roseraie cachée derrière le Fort X, au Flora (et son allée de palmiers fort incongrus dans cette ville du nord)
Lasalle, une rue toute en longueur, une boulangerie à chaque bout. Le soleil tape, les cigales cymbalisent, le duel entre Le Gourmet et Les Douceurs d’Emy s’annonce serré (une chouquette pourrait faire pencher la balance). Une visite au Café de la Place (et à ses toilettes atypiques) et nous regagnons nos collines.
Soudorgues, climat définitivement non-violent à Terre de Mauripe: sirops divers et Vieille Gisèle (au cas où nous l’aurions ratée au marché de Lasalle). Ambiance décontractée à La Balade Gourmande, suivie d’une promenade au clair de lune.
Je n’oserai troubler ce calme et je m’abstiendrai d’écrire des bêtises, au cas où l’ancienne institutrice de l’école du hameau de La Coste me surveille depuis là-haut…
Intérieur typique entre Ribes et Saint-André-Lachamp.
Pour de vraies explications sur l’habitat ardèchois, se reporter aux travaux de Michel Carlat, les pages 28 à 32 dans notre cas. En plus court par ici.