Des huîtres et des lettres

A comme Arla

B comme Bellis

C comme Cabane des Laban

D comme Délis

E comme Erosion

F comme Fofolles

G comme Gyro Cap


Arcachon Langues, 14 boulevard du Général Leclerc, 33120 Arcachon

Le Bellis, 11 Cours de la République, 33470 Gujan Mestras

La cabane des Laban, 7 rue du port de Larros, 33470 Gujan Mestras

Huîtres B. Délis, 81 Port de Larros Digue, Ouest, 33470 Gujan-Mestras

Location Vélo Gyro Cap, 7 Boulevard de la Plage, 33970 Lège-Cap-Ferret

Chocolats

début d’année studieux -> chocothérapie -> achat de moules à pralinés -> commande de chocolat en gros -> fournées quasi quotidiennes de créations diverses -> rêveries sur la région de Kpalimé, où Gebana s’approvisionne -> l’histoire de la fondation de la ville que je lis et relis sans rien y comprendre ->les photos (merci pour le modèle) et les histoires de deux voyageurs -> re-rêveries et re-chocolats -> la messe est dite


Pour une plaque de 15 pralinés: 75g de chocolat noir et l’une des farces suivantes:

Caramel salé de dattes: 7 dattes Medjool dénoyautées, 50g de purée d’amandes, 30g d’eau, 1/4 cc de sel, 1 cc d’extrait de vanille (ou 2-3 gouttes d’h.e. de vanille, ou pas du tout). Mixer le tout et réserver.

Praliné (à la Zauner): 20g d’oublies (plus faciles à trouver sous leur nom allemand d’Oblaten), 10g de poudre de cacao, 80g de purée de noisettes, 30g de sucre). Réduire les oublies en poudre puis mixer avec le reste des ingrédients et réserver.

Lavande (pour un sommeil paisible): 20g d’oublies, 70g de purée d’amande, 15g de sucre, 10g d’huile d’olive, 1 goutte d’h.e. de lavande (ou une cc de fleurs de lavande séchées). Réduire les oublies en poudre puis mixer avec le reste des ingrédients et réserver.

Argousier (pour une bonne dose de vitamine C): quelques cuillères de pulpe d’argousier (avec plus ou moins de sucre).

Faire fondre le chocolat au bain-marie, avec un pinceau (de calligraphie japonaise ou tout autre ustensile adéquat) tapisser les bords du moule d’une couche de chocolat et laisser durcir au frigo un bon quart d’heure. Renouveler l’opération trois fois (quatre couches au final). Remplir les pralinés (mais pas à ras bord) avec la farce choisie (le surplus est à déguster avec un yogourt nature ou à la cuillère) et recouvrir du reste de chocolat fondu. Laisser durcir au frigo, démouler et conserver au frais.


Ces chocolats étant destinés à un usage privé, j’ai sauté l’étape du tempérage.

Haarlem et le cake des fonds de tiroirs

Novembre, la brume, les feuilles mortes, le temps parfait pour une promenade nostalgique et virtuelle dans les rues de Haarlem, tranche de cake aux épices à la main.


Pour un moule à cake de 20 x 10 cm: 120g de farine de blé ou d’épeautre, 60g de farine de sarrasin, 150 g de sucre brun, 70g d’amandes moulues, 50g de cacao non-sucré, 6 cc d’épices pour pain d’épices, 1 cc de bicarbonate de soude (ou de poudre à lever), 1 pincée de sel, 100g de confiture, 50g de miel, 35g d’huile d’olive, 1 cs de purée d’amande, 2dl d’eau, 50g de gingembre confit

Préchauffer le four à 180°. Mélanger les ingrédients secs, sauf le gingembre. Incorporer les ingrédients liquides et bien mélanger. Couper le gingembre en petits morceaux et ajouter à la pâte. Verser dans le moule huilé et fariné. Cuire 45mn environ (le cake doit encore être un peu humide à coeur). Laisser refroidir. Ce cake est encore meilleur le lendemain, alors patience…


Le tour nostalgique commence à Station Haarlem, unique gare néerlandaise de style Art Nouveau. Traverser le Kenaupark et suivre le Kinderhuissingel/Leidsevaart jusqu’au Stadsschouwburg (théâtre municipal). Se restaurer/s’abriter du vent/de la pluie chez Willy’s Vis. Passer le pont, se promener dans le quartier de Leidsebuurt en regardant discrètement par les fenêtres sans rideaux.

Retour dans le centre, nieuwe Kerksplein, Korte Houtstraat (joli), Proveniershof et thé (ou plus) à la Hofje zonder Zorgen.

Pour poursuivre dans la nostalgie, dépenser son argent chez Dille & Kamille, et se finir à la bière au Café de Vijfhoek.


Parfaitement dans l’ambiance, un peu d’urbex dans une chouette prison et une usine de chocolat (où l’on met un nom sur les questions métaphysiques posées par une boîte de Kellogg’s).


Willy’s Vis, Wilsonsplein 23

Hofje zonder Zorgen, Grote Houtstraat 142A

Dille & Kamille, Anegang 46

Café de Vijfhoek, Wolstraat 20

Du boudin pour Léon

León, capitale espagnole de la gastronomie 2018, met en octobre son boudin à l’honneur.

Peu disposée à saigner un porc à domicile, voici une version sucrée: des petits boudins pour Léon !


pour environ dix petits boudins: 60g de noisettes (grillées, ce sera encore meilleur), 45g de flocons d’avoine, 30g de cacao, 40g de miel, 20g de beurre de cacao, 15g d’huile de coco, 1/2 cc d’essence de vanille, 1/4 cc de piment en poudre, 1/4 cc d’épices pour pain d’épices, une pincée de sel

Réduire noisettes et flocons d’avoine en poudre. Dans un bol, mélanger avec le cacao, le miel, les épices et une bonne pincée de sel. Faire fondre au bain-marie le beurre de cacao et l’huile de coco.  Ajouter et mélanger. Prélever une boule de pâte de la taille d’une noix, former un petit boudin et déposer sur une assiette. Faire de même avec le reste de la pâte. Mettre au frais une demi-heure.


En faisant un rapide tour de ville (Google Earth, pêché mignon), j’ai survolé, non loin du Jardín de San Francisco, le Monumento a los donantes de Sangre. Pas de fleurs au porc inconnu, mais un coup de chapeau aux Espagnols, par ailleurs déjà champions du don d’organes.

Pour suivre leur exemple, s’inscrire sur le tout nouveau registre national du don d’organes !


recette inspirée par les fudges du livre La pâtisserie crue, d’Ophélie Véron

Tallinn

Tallinn, un sauna et bien plus encore.

Boire et manger: Gustav Cafe pour monsieur, Boheem pour ces dames, Peatus pour les amis du rail

Faire des provisions: pain et beurre chez Muhu Pagarid

Pique-niquer: dans les jardins fleuris derrière le Château de Kadriorg ou au bord de la Pirita

Acheter des souvenirs: savons, livre (dans un joli sac) et T-shirt dans les boutiques de Telliskivi


Kalma Saun, Vana-Kalamaja 9a

Gustav Cafe, Vabriku 6

Boheem, Kopli 18

Peatus, Telliskivi 62

Muhu Pagarid, Poordi tn 3, Telliskivi 60a ou Kopli 1

Lilleaed (jardin des fleurs), A. Weizenbergi 33

Telliskivi Loomelinnak (Creative City), Telliskivi 60a

 

 

Helsinki

Acheter un piknik au marché de Hakaniemi, le manger sur un des gros rochers semés dans la ville (j’aime bien celui sous lequel est creusée l’église Temppeliaukio), suer au sauna Arla puis se réhydrater au pub Sirdie (jukebox & backgammon).


Hakaniemi kauppahalli, Hämeentie 1a

Temppeliaukion kirkko, Lutherinkatu 3

Sauna Arla, Kaarlenkatu 15

Pub Sirdie, Kolmas linja 21

 

When Tsampa met Feta

Près de 6000 km séparent Santorin de Phey, petit village du Ladakh dans le nord de l’Inde. Le trajet étant peu praticable, l’union se fera en cuisine: « When Tsampa met Feta », le début d’une longue amitié ?

C’est en tout cas un plaisir en bouche.


recette pour deux tartes de 16cm de diamètre: 150 g de farine, 50 g de tsampa, 1 cc de sel, 6 cs d’huile d’olive, 6 cs d’eau, 2 courgettes, 2 piments (les sivri biber du magasin turc, par exemple), un oignon, une gousse d’ail, 250 g de yoghourt, 150 g de feta, 1 cc de menthe séchée, poivre

Mélanger la farine, la tsampa, le sel, l’huile d’olive et l’eau, former une boule, filmer (non, oui) et laisser reposer au frigo. Pendant ce temps, couper en lamelles oignon, ail, piments et courgettes et faire revenir à feu moyen jusqu’à ce que les courgettes soient cuites et commencent à dorer. Réserver. Préchauffer le four à 180°. Verser le yoghourt dans un grand bol, y émietter la feta et la menthe séchée, poivrer. Sortir la pâte du frigo, foncer (viiite) les deux moules à tarte et cuire à blanc 5 mn. Laisser refroidir (par superstition ou pour faire un peu de vaisselle) puis garnir les fonds de tarte avec le mélange yoghourt-feta. Disposer les courgettes sur le dessus et remettre 25mn au four.


On trouve de la tsampa en magasin bio ou sur le site de Gebana.


« En Grèce antique, la population mangeait comme plat de base la μᾶζα / mãza qui est de l’orge grillée puis moulue en farine. Ils avaient le surnom de « mangeurs d’orge » dont les Romains affublaient les Grecs. » C’est Wiki qui le dit ! Loin d’être une aberration mondialisationnelle, cette recette serait-elle un retours aux sources ?!