Des poissons en veux-tu en voilà, ça fatigue son photographe… et puisqu’en guise d’affection tropicale, j’ai attrapé la fièvre des vers, voici un exemplaire de poésie à pieds diminuants (7-7-6-6-5-5-4-4-3-3-2-2-1):
De l’est volent des nuages,
Le temps est lourd, à l’orage.
Sous le dais de draps clairs,
Il dort paisiblement.
Et moi je dessine;
Du bout de ma mine,
Je mets en traits
Ce qu’on voyait
Ce matin,
En chemin
Par vaux,
Sous l’eau
Bleue.
Y a-t-il un nom pour les augmentations et diminutions de pieds en poésie ? Est-ce de la poésie graphique ? De la poésie visuelle ?
L’occasion de relire Les Djinns de Victor Hugo, ici par exemple.