Helsinki

Acheter un piknik au marché de Hakaniemi, le manger sur un des gros rochers semés dans la ville (j’aime bien celui sous lequel est creusée l’église Temppeliaukio), suer au sauna Arla puis se réhydrater au pub Sirdie (jukebox & backgammon).


Hakaniemi kauppahalli, Hämeentie 1a

Temppeliaukion kirkko, Lutherinkatu 3

Sauna Arla, Kaarlenkatu 15

Pub Sirdie, Kolmas linja 21

 

Jeu de main, jeu de rouquin

 

Il est des rencontres merveilleuses.

Celle il y a bientôt un an d’un mignon petit rouquin, né non pas comme tout le monde dans un chou mais dans une rose.

Celle ensuite d’un bloc de balsa dans un magasin au printemps.

De là est venue l’idée d’un jeu de blocs en bois, préservant les oreilles parentales et les parquets vitrifiés, pour fêter le premier anniversaire de La Rousseur.

 

La Sainte Famille

 

Rhino/ Poulpo/ Dino

 

Girafe/ le bon roi Crapaud-vert a mis ses couverts à l’envers/ Zèbre

 

Cochon/ Manchot Junior/ Kangourou

 

Cadavre exquis en trois dimensions

 

 

 

Treppen der Stadt, épisode 1: Amselweg

D’où vient cette fascination pour les escaliers, pour le concept de ville haute et de ville basse ? Peut-être de cette scène, ou d’avoir grandi dans une ville aux trois collines. Peut-être aussi pour les raccourcis, chemins de traverse et passages secrets qu’ils sèment dans la ville.

Depuis le temps que j’en rêvais, rendons hommage aux escaliers st-gallois ! Un projet dessiné de longue haleine…


Amselweg

194 marches, entre Tschudistrasse et Teufenerstrasse

à voir: entre Treuackerstrasse et Teufenerstrasse, le chemin à l’arrière des maisons, un petit air de ruelle verte Montréalaise


Je pensais être la seule folle à m’enthousiasmer pour ces escaliers, eh bien non: en cherchant des infos sur l’Amselweg, je tombe sur ce site. Futur partner in crime ?!

When Tsampa met Feta

Près de 6000 km séparent Santorin de Phey, petit village du Ladakh dans le nord de l’Inde. Le trajet étant peu praticable, l’union se fera en cuisine: « When Tsampa met Feta », le début d’une longue amitié ?

C’est en tout cas un plaisir en bouche.


recette pour deux tartes de 16cm de diamètre: 150 g de farine, 50 g de tsampa, 1 cc de sel, 6 cs d’huile d’olive, 6 cs d’eau, 2 courgettes, 2 piments (les sivri biber du magasin turc, par exemple), un oignon, une gousse d’ail, 250 g de yoghourt, 150 g de feta, 1 cc de menthe séchée, poivre

Mélanger la farine, la tsampa, le sel, l’huile d’olive et l’eau, former une boule, filmer (non, oui) et laisser reposer au frigo. Pendant ce temps, couper en lamelles oignon, ail, piments et courgettes et faire revenir à feu moyen jusqu’à ce que les courgettes soient cuites et commencent à dorer. Réserver. Préchauffer le four à 180°. Verser le yoghourt dans un grand bol, y émietter la feta et la menthe séchée, poivrer. Sortir la pâte du frigo, foncer (viiite) les deux moules à tarte et cuire à blanc 5 mn. Laisser refroidir (par superstition ou pour faire un peu de vaisselle) puis garnir les fonds de tarte avec le mélange yoghourt-feta. Disposer les courgettes sur le dessus et remettre 25mn au four.


On trouve de la tsampa en magasin bio ou sur le site de Gebana.


« En Grèce antique, la population mangeait comme plat de base la μᾶζα / mãza qui est de l’orge grillée puis moulue en farine. Ils avaient le surnom de « mangeurs d’orge » dont les Romains affublaient les Grecs. » C’est Wiki qui le dit ! Loin d’être une aberration mondialisationnelle, cette recette serait-elle un retours aux sources ?!