Mon vieux scanner peinait à la résolution: il a été remplacé par un petit jeune (c comme cougar ?!). Après quelques retouches sur Gimp, le choix du papier, l’impression, le découpage, le laminage, le redécoupage, j’avais enfin toutes les cartes en main et un bon thé pour fêter ça !
La dernière étape fut la boîte: je voulais pouvoir cacher les lettres ou les images, pour des versions évolutives du jeu. Comme il s’agit d’un jeu pour apprendre l’alphabet, une boîte rappelant un livre me paraissait tout indiquée.
Au final, on a neuf pièces de carton épais (2mm) reliées entre elles par de la bande à border noire (25mm de large). Pour un rendu un peu moins austère, j’ai rajouté au feutre indélébile un liseré rouge le long de la bande noire.
On ferme en rabattant les volets verticaux, puis les horizontaux, et on noue le tout avec un ruban, selon les disponibilités du placard.
Ouvert, fermé… ouvert, fermé, ouvert, fermé… on s’amuse déjà bien.
Il est toutefois plus intéressant de jouer avec les cartes, en les étalant et en demandant au petit Robert « Il est où le whisky ? », ou bien « Où sont les fruits ? ».
Avec sa soeur, la grosse Bertha, on passe au niveau suivant: comme elle commence à reconnaître les lettres, on cache les images en lui demandant « C’est quelle lettre, ça ? ». Et puis un jour, on cachera les lettres, et on lui dira « Comment on écrit la lettre E, comme dans éléphant ? ». On la tourmentera avec les accents quand elle sera en âge de comprendre…