Que dessiner pour saluer 2023: du drôle ? du sérieux ? du futile ? du politique ? Exercice d’équilibriste: puisse le lapin (d’eau) traverser l’année sans chuter (contrairement à d’autres) !
L’oiseau, les étoiles et les couleurs sont un clin d’oeil à Polynésie, le ciel de Matisse: quand à savoir si la ressemblance de mes voeux avec ceux de Jacques Chirac en 2000 flatte mon coeur de quasi quadra… c’est non (même s’il avait le swag).
Une vidéo où l’on parle également de lapin: finalement, on a un point commun, Jacques et moi. Et même deux, avec le cidre.
Un homme sympathique, ce Sir Hope: c’est lui qui expliqua pourquoi les icebergs flottent et qui détermina la température à laquelle l’eau est à son maximum de densité (4 degrés: pour savoir où en trouver, voir ici). Il fut également le professeur de Charles Darwin et remporta en 1800 le tournoi de tir à l’arc de la Edinburgh Arrow.
Pour canaliser le flot de choux qui s’abat en hiver sur les abonnés au paniers de légumes, une recette imparable: le strudel de chou. Découverte dans un livre de Pavel Spiridonov, la recette a subi depuis février quelques variations: ajout de graines de tournesol grillées, par exemple.
La recette ci-dessous s’adapte au contenu du frigo: ingrédients et quantités à ajuster selon les disponibilités, le principe ne change pas: same procedure as every strudel.
pour un strudel: un paquet de pâte à strudel, 1/2 chou blanc (ou vert, ou rouge, ou même un chou entier), 20 marrons pelés, 2 pommes de terre cuites, 100 g de fromage à pâte dure (raclette, par exemple), une rasade de cognac, une gousse d’ail, un piment, 1/4 de cc de graines de cumin, huile d’olive, sel et poivre
Laisser la pâte à strudel au frigo, le temps de préparer la farce.
Émincer l’ail, le piment et le chou. Dans une grande poêle, faire revenir l’ail dans un peu d’huile, puis le chou et laisser cuire 10 minutes environ. Ajouter le piment, les marrons, le cumin et le cognac. Saler, poivrer et laisser mijoter à couvert 10 minutes de plus en remuant de temps à autre. Lorsque le chou est tendre, ôter du feu, rectifier l’assaisonnement, couper grossièrement les marrons avec la spatule, et laisser refroidir le temps de préparer la pâte.
Préchauffer le four à 180° (chaleur tournante). Sur un plan de travail propre (linge, tapis de cuisson…), déplier une des quatre feuilles de pâte et la badigeonner généreusement d’huile. Superposer la deuxième, huiler, la troisième, huiler et la dernière, huiler également.
Étaler la farce sur les 2/3 de la pâte, dans le sens de la longueur, en laissant trois centimètres sur les côtés. Déposer ensuite les pommes de terres et le fromage coupés en morceaux. Rouler le strudel (on commence par le côté avec la farce), déposer sur une plaque (avec un papier de cuisson), badigeonner d’huile et cuire 25 minutes environ.
Servir chaud, froid ou réchauffé.
Quelques variantes: remplacer les pommes de terre par une grosse tasse de sarrasin cuit (à mélanger avec le chou une fois sorti du feu), et le fromage par du gorgonzola. Ou à la place du chou (parce qu’à force des faire des strudels, il n’y en a plus qui trainent), rafler tous les légumes racines disponibles, et les émincer en quelques coups de blender.
Pour ceux qui mangeraient ce strudel seuls et parce que c’est de circonstance : Dinner for one.
Dans le fond du val S-Charl, là où cesse tout autre forêt, sur une pente face à l’est, déchiquetés par l’âge et les tempestes, quelques vénérables arolles se dressent. Nulle part ailleurs l’on ne trouve une telle cour, relique d’une forêt nommée Tamangur.
Première strophe du poème Tamangur de l’auteur romanche Peider Lansel, dans une traduction libre (où je me prends pour Ronsard) via l’allemand.
Pour retrouver le goût de cette forêt et égayer une soirée de fin novembre, rien de tel que des tablettes de chocolat aux pignons caramélisés. God da Tamangur, le nom vaut bien ça.
pour trois tablettes de chocolat: 300 g de chocolat noir, 40 g de pignons, 2 cs de sucre (bombées ou pas, en fonction des goûts et de la raison), 2-3 pincées de fleur de sel
Faire suer dans une poêle les pignons. Quand ils commencent juste à dorer, ajouter le sucre, laisser caraméliser en remuant pour enrober les pignons puis verser sur une feuille de cuisson. Une fois refroidi, hacher au couteau plus ou moins grossièrement (en fonction des goûts et de la paresse). Répartir au fond des moules à tablettes. Faire fondre le chocolat, verser dans les moules. Saupoudrer de fleur de sel (en fonction des goûts et rien d’autre). Laisser durcir et conserver au frigo.
Mieux vaut tard que jamais: je découvre ici (merci!) le principe du retour chariot.
Son pont bleu est plus petit que celui d’Amsterdam ou de St. Pétersbourg. Mais alors que les canaux de ces Venises du Nord n’invitent pas à la baignade, c’est justement pour cela que l’on vient à Rennes-les-Bains. Prévoir un petit goûter et se prélasser dans la baignoire des Bains Doux.
pour 16 à 20 Boounty: 250 ml de double crème, 200 g de noix de coco râpée, 75 g de xylit, 1/2 cc de cannelle, 175 g de chocolat (150 g noir, 25 g extra noir)
Mélanger la noix de coco, le sucre et la cannelle. Incorporer la crème, bien mélanger. Former 16 à 20 pâtons, les mettre 5 h (ou une nuit) au frais. Faire fondre le chocolat, tremper les Bounty et bien les enrober. Déposer sur un plateau couvert de papier cuisson et laisser durcir au frais. Conserver au frigo et manger dans les 3 jours.
VOUS N’EN CROIREZ PAS VOS YEUX: Bounty a introduit sur le marché russe des Bounty ananas en 2014, année de l’annexion de la Crimée… COÏNCIDENCE ?! Le ver était dans la barre (et on ne parle pas d’un Bug Bounty).
Ils ne sont pas méchants, mais il faut s’en méfier et ne pas les approcher de trop près: ils mordent, piquent, attaquent ou portent un nom menaçant… voici les Gangsters.
Pas de particules qui leur montent à la tête, ni de célébrité bien ou mal acquise. S’ils se gonflent, c’est que les Tetraodontidés sont menacés ! Ces poissons sont les plus mignons du récif: voici les Gonflés.
« Grâce à son estomac très élastique, le poisson globe peut ingurgiter très rapidement une énorme quantité d’eau et devenir une grosse boule »: cette phrase tirée de la vidéo sus-linkée réveille des souvenirs de papaye et me remplit (sic) de nostalgie…