Mochi citron ? Mochiron !

Le printemps arrive, les feuilles poussent, les enfants aussi: joyeux anniversaire les zgrublos !

À l’intérieur aussi les feuilles poussent et s’amoncellent: d’un côté le tas de dessins et croquis, de l’autre celui des recettes du moment. Pour éviter que ces feuilles volantes ne se perdent, je revois à la baisse mes concepts d’illustration: du food pairing d’un autre genre. Ou comment Dominik se retrouve associé à une recette de mochi au citron.


pour 8 mochi daifuku au citron: 100 g de biscuits à la cuillère, 100 g de yoghourt citron, zeste et jus de 2 citrons verts, 80 g de farine de riz gluant, 70 g de sucre glace, 120 g d’eau, de la fécule

Réduire les biscuits en poudre (au mixer ou au rouleau), mélanger avec le yoghourt, le zeste et le jus. Former dix boules de taille égale (deux peuvent être mangées immédiatement), les déposer sur une assiette et les mettre au congélateur le temps de préparer la pâte à mochi.
Pour le reste, se reporter à la recette habituelle des daifuku.


Mochiron ? Toute occasion d’apprendre un mot de japonais est bonne à prendre.


Petit topo sur la couleur jaune, par Michel Pastoureau ici.

Menthe à l’ea.o.ud

Premier jour des vacances, levée before eight pour déposer cette recette de chocolats à la menthe.

Une semaine que je tente en vain de trouver le chaînon manquant entre un oud et un after eight: j’espérais m’en sortir avec six degrés de séparation, je me suis finalement perdue entre croisements de menthe et champs infinis de maqâms


pour 30 pralines: 175 g de chocolat noir, 60 g d’huile de coco neutre, 60 g de purée d’amandes, 30 g de sirop d’agave, 18-24 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée

Par temps chaud, mettre l’huile de coco au frigo pour qu’elle soit molle et non liquide. Mélanger ensuite huile de coco, purée d’amandes, sirop d’agave et menthe. La farce est prête: la garder au frais, pour qu’elle garde une consistance de pâte à tartiner. Pour le reste, suivre la même procédure que d’habitude.


Recette adaptée du livre Chocolat végétal de Clémence Catz.

Pour bien commencer les vacances: une histoire de poissons et une mélodie pour l’été.

Musiciens croqués pendant le concert du projet Solos & Sights: merci pour la musique et la ballade !

Treppen der Stadt, épisode 8: Schneebergtreppe

Schneebergtreppe

161 marches entre Meisenstrasse et Schneebergstrasse

à voir: un marronnier annonçant le printemps, un tilleul pour faire des récoltes quand vient l’été et un érable à admirer l’automne venu… l’hiver, l’escalier fera honnneur à son nom

à faire: se reposer sur un banc (presque) au sommet, aller boire un verre à la Tankstell


Un site web pour ceux que ces arbres auraient mis en appétit

Bonet brun

Pour reprendre des forces après une marche dans les collines surplombants le lac Majeur, rien de mieux qu’un dessert piémontais, le bonet: un flan qui se serait acoquiné avec du chocolat et quelques amaretti. À préparer la veille !


Pour un petit moule à cake: 500 g de lait, 4 oeufs, 50 g de sucre de bouleau, 35 g de chocolat noir, 10 petits amaretti, 2 cs bombées de cacao non-sucré, 2 cs d’amaretto (ou de rhum), 1 cs de café fort, un peu de sirop d’érable

Faire fondre à feu doux le chocolat dans le lait, ajouter le cacao, l’amaretto, le café ainsi que les amaretti émiettés. Préchauffer le four à 170° (chaleur tournante). Napper le fond du moule avec le sirop d’érable. Préparer un large plat pour le bain-marie: placer le moule au milieu et remplir aux 2/3 le plat (pas le moule !) d’eau chaude. Battre les oeufs et le sucre, ajouter le mélange au lait tiédi, bien mélanger. Verser dans le moule et enfourner pour 30 minutes.
Le flan doit être pris sur les côtés et encore flottant au milieu. Mettre au frais jusqu’au lendemain.
Démouler le flan puis servir en tranches pas trop fines (pour qu’elles se tiennent bien… ou quand la physique des matériaux se met au service de la gourmandise).


Recette adaptée d’après celle du blog Un déjeuner de soleil.

Dessinées à la va-vite depuis le bateau entre Cannobio et Cannero, ce dessin est aussi un clin d’oeil au livre qui me fait ces temps rêver d’Italie, La légende des montagnes qui naviguent de Paolo Rumiz.